Cordoue, capitale de la coexistence et de la culture de la paix

Al Akhbar, 04/12/2009

Dimanche : 

Avant de quitter l'Andalousie, j'ai éprouvé le besoin de faire partager mes moments de richesse et de bonheur. Je continue à découvrir l'importance et l'impact de Cordoue de l'université appelée l'Université de la Culture de Paix. La fondation de cette université résulte d'une idée géniale qui lie les intérêts financiers aux intérêts économiques sur le plan des projets présentés lors d'exposition des produits industriels.

Je cite, à titre d'exemple, les bijoux, les montres et quelques produits venant de l'Europe, de même que sur ces produits, sont indiquées les usines où ils ont été fabriqués. Avec pour noble but, la paix et l'alliance des civilisations. A cet égard, une belle surprise m'attendait. L'Union des Hommes d'Affaires et des Professions de cette ville, appelée " Ville de la Paix", ont versé 10% de leurs bénéfices à l'Alliance des Civilisations et de la Paix".

J'ai eu l'honneur d'être reçu par M. Thomas Pianobia, le Président de " l'Université de la Paix". Celui-ci m'a proposé de signer une convention de coopération entre cette université et l'Union Internationale pour le Dialogue Interculturel et Religieux et l'Education de la Paix " ADIC" basée à Paris. Il m'a proposé, également, d'y participer afin de renforcer les objectifs communs que nous cherchons à réaliser.

Flamenco et Chorombaki La dernière nuit de mon séjour à Cordoue j'ai assisté à un spectacle de " Flamenco". J'ai apprécié le timbre de voix du célèbre chanteur espagnol Chorombaki. Sans prétendre être un critique musical j'ose dire que le flamenco associe performance professionnelle et esprit pour atteindre un degré d'harmonie entre les musiciens et la chanson, d'une part, et les auditeurs enthousiasmes pleins d'autre part.

Lundi : 

Avant de quitter l'Andalousie et Cordoue, j'ai éprouvé ce besoin de faire partager les moments de richesse et de bonheur. J'ai pensé, ensuite, au prochain voyage en Andalousie. J'ai souhaité que des amis des medias qui ont suivi mon parcours m'accompagnent afin de partager mes impressions. J'ai pensé, aussi, à inviter les représentants de l'Université de la culture de la Paix à se rendre en Égypte et rencontrer les représentants du Centre Stratégique de la Paix à l'Université de Sinaï à la ville d'Al-Arich. Nous devons à mon ami Dr Hassan Rateb la fondation de ce centre, nous lui devons aussi sa vision du futur ainsi que son apport.

Surtout au Sinaï, où il a crée mis les usines au service des citoyens du nord des Sinaï, sur le pan social. Ces usines soutiennent, aussi de nobles buts tels que la stratégie de la paix dans cette région sensible. Elles constituent un lien positif entre sécurité et développement. Au cours de la semaine prochaine, j'aurai des réunions de travail avec Dr Hassan Rateb afin de concrétiser l'idée de la décision de la fondation de ce centre.L'objectif essentiel que nous partageons Dr Hassan Rateb et moi est d'établir des relations de coopération entre le Centre Stratégique de la Paix et les centres homologues dans les universités occidentales.

Avant mon départ pour l'Espagne et lors de ma rencontre avec l'Ambassadrice de Suède Mme Malin Karre a Louxor, nous avons échangé les idées au sujet de la possibilité d'établir des relations de coopération entre le centre de la paix a Stockholm qui dépend de l'université de Gutenberg et le centre de stratégie de la paix de l'université au Sinaï. .

A ce propos, les ambassadeurs scandinaves ont choisi Louxor pour y tenir une rencontre. Le général Dr Samir Farag, président du Conseil Suprême de la ville de Louxor, un des hommes éclairés tenant à conserver notre patrimoine, les a accueillis. Je rappelle que la Suède préside actuellement l'Union Européenne. Et, je suis certain que madame l'ambassadrice, Malin Karre contribuera fortement à activer cette étape.

Le Centre Stratégique de la Paix a eu la chance d'attirer l'attention et le désir de coopération de la part de la fondation " Marshall" qui avait, suite à la Deuxième Guerre Mondiale, reconstruit et développé l'Europe. C'est Martina Jung, de nationalité allemande, très active, et fascinée par l'Egypte, qui représente le centre dans son pays et fut l'instigatrice de cette initiative. Nous sommes toujours en contact pour faire avancer le transfert des bonnes volontés visant une coopération fructueuse.

Avant de quitter Madrid, j'ai rencontré Mr Enrique Gaspar, le président de la fondation Nexos de l'Alliance des Civilisations et Ghada Ahmed Khalil responsable des relations internationales, tous deux incarnant la force mobilisatrice rare au sein de l'Institution de l'Alliance des Civilisations et en particulier dans le secteur médiatique.

Nous avons parlé de la prochaine étape et des projets futurs. Le prochain projet qui est plus important et qui sera élaboré suite à notre prochaine réunion à New-York est la création d'un bureau régional de l'Alliance des Civilisations au Proche-Orient. Je leur ai proposé la ville d'Alexandrie comme un siège du bureau et plus précisément au sein de la prestigieuse bibliothèque d'Alexandrie dirigée par un homme de renommée internationale le Dr Ismail Serag Eddine.

Appréciant le rôle efficace joué par Mr Enrique Gaspar, je préparerai une note comprenant quelques propositions afin d'activer le travail au cours des deux prochaines années. Ce rapport sera mis à sa disposition. Rappelons que, Fréderico Mayor, ancien Directeur de l'UNESCO, un des leaders internationaux de la culture, a été à l'origine de la création de la fondation de l'Alliance des Civilisations à l'ONU.