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Mar292012

Pour que les cartes ne se mélangent pas : Al-Azhar et l’Imam : Le dialogue, le terrorisme, et le Djihad

Al Ahram, 10/11/2001

Première explosion : Destruction des deux symboles :
l'argent et la puissance Le premier drame qu'a connu l'histoire des Etats-Unis, a eu lieu à New-York et à Washington, lors de la forte explosion du 11 septembre, détruisant les deux symboles sacrés :«l'argent et la puissance militaire». L'écho et la puissance de ces explosions ont retenti dans toute la planète pour nous rappeler, bon gré, mal gré, que le mal dont souffre l'Amérique a une influence sur les autres pays du monde. Il faut attendre longtemps avant l'apparition d'un autre pôle qui partagera le monopole de la puissance mondiale. Le surlendemain de la chute du Mur de Berlin et celle de l'Union Soviétique, lorsqu'on a demandé à M. Bush père, s'il était heureux de savoir que les États-Unis était désormais le pôle unique, il a répondu spontanément : «être le pôle unique signifie, aussi, être les héritiers de tous les problèmes de la Terre». Suite à cette position, les Etats-Unis ont pris l'habitude de posséder, gouverner, diriger toutes les crises internationales avec plus ou moins de réussite.

La deuxième explosion :L'accusé est musulman 
La deuxième explosion qui a éclaté avec presque la même force que la première, a eu lieu quand des doigts accusateurs ont désigné un musulman que le monde a connu sous le nom d'Oussama Ben Laden. Celui-ci était pendant de longues années connu comme le leader de l'extrêmisme, de la violence puis du terrorisme. Le monde a basculé une seconde fois, en voyant naître de nouvelles croisades à l'époque des armes de destruction massive où s'entretuent des Musulmans et des Chrétiens : croyants, apparentés, ou hypocrites. Quand on parle des Musulmans et des Chrétiens, on désigne la moitié de l'humanité, comme l'a déclaré Sa Sainteté le Pape du Vatican, le 28 mai 1998, suite à la signature d'une convention de coopération entre Al-Azhar et le Vatican, en présence du Cheikh Fawzi Al-Zefzaf, le représentant personnel du Grand Imâm devant les institutions du dialogue et moi-même en tant que Vice-Président du Comité Permanent d'Al-Azhar pour le Dialogue des Religions. Ce qui a aggravé le danger, ce fut l'emploi de l'expression "la Guerre Sainte" par M. Bush, Président des États-Unis, qui a subi ce genre d’attaques. Celui-ci s’en est excusé en disant qu'il considère que l'Islam est une religion de tolérance et que les actes terroristes commis par certains Musulmans ne peuvent pas affecter son image.

La troisième explosion : Le Djihad pour la Palestine
Vient ensuite la troisième explosion, quand des millions de témoins ont regardé Ben Laden mettre le feu aux poudres, justifiant les explosions de Washington et de New-York, se venger d'Israël, afin de répondre aux assassinats quotidiens de palestiniens hommes, femmes et enfants, à la destruction de leur habitation et enfin au mépris dont Israël fait preuve vis-à-vis des Lieux Saints musulmans à Jérusalem, devant un monde qui reste sans réaction pour défendre la vérité. Ceux qui savent que la question palestinienne n'a jamais préoccupé Ben Laden sont une centaine de personnes au maximum parmi ceux qui sont au courant des coulisses de l'affaire. Ils savent aussi que les rêves de Ben Laden vont dans le même sens que la pensée d'Al-Zawahiri, dans la voie du terrorisme. Ce dernier lui a conseillé d'adopter la cause palestinienne afin d'entrer dans l'Histoire lors d'une seule émission de télévision diffusée devant des millions et des millions d'opprimés dont les droits sont violés. L'image "du héros" s'est ainsi installée dans leur cœur durant des heures, des jours ou des mois, élevé au rang de martyr puis de Saint.

La première riposte musulmane : Une condamnation explicite et catégorique du terrorisme
Devant le Grand Imâm, Cheikh Al-Azhar, Dr Mohamed Sayed Tantawi, le lendemain des trois fortes explosions de New-York et Washington, j’attendais qu'il me dicte un communiqué à publier. L'objectif de ce communiqué était de réfuter une accusation injuste concernant l'Islam. Il y avait sur le visage du Grand Imâm non seulement des signes d'une paix intérieure, mais aussi, la responsabilité de la direction de la Grande Maison, la plus grande institution de l'Islam sunnite dans le monde, c'est-à-dire Al Azhar. A vrai dire, cet homme a fait preuve de modestie en consultant des autres personnes, malgré son savoir.

En fin de compte, nous nous sommes mis d'accord que sa décision et son communiqué soient publiés en un seul paragraphe clair, franc et catégorique. Car certaines positions sont si importantes et si graves qu'elles ne supportent ni l'ambiguïté du sens, ni celle de l'objectif par une quantité d'expressions, sous prétexte de prendre en considération les équilibres et les justifications. Les mots du communiqué ont bien transmis la position du Grand Imâm, Cheikh d'Al-Azhar : «Al-Azhar est contre le terrorisme sous toutes ses formes car tuer des innocents désarmés, hommes, femmes ou enfants est un acte contre l'humanité, les principes de toutes les religions célestes et tout esprit saint. Heureusement, le Comité Permanent d'Al-Azhar avait réservé un site internet permettant à Al-Azhar de publier, en quelques minutes, à destination du monde entier, la position de l'Islam à l'égard de la tolérance et de la raison, refusant d'une manière claire, concise et catégorique toute sorte de terrorisme.

Cette contre-explosion positive est venue rassurer les esprits. Ainsi, le Grand Imâm a-t-il pu, grâce à ce communiqué, contribuer à éviter l'éclatement de la situation entre les Musulmans et les Chrétiens. De même, grâce à sa position modérée, il a élevé la bannière du dialogue des religions et montré la position invariable de l'Islam à cet égard, refusant de tuer les innocents et les désarmés, qu'elles qu'en soient les motivations. A peine quelques jours écoulés, le nouvel ambassadeur américain a visité la Maison de l'Islam : Al-Azhar.

J'ai assisté à cette rencontre avec le Grand Imâm. Il a annoncé, devant le Cheikh d'Al-Azhar qu'il était porteur de deux messages du Président américain. Le premier, verbal, dont le résumé est le suivant : le Président Bush considère que la déclaration du Grand Imâm, 24 heures après les événements, était un acte très audacieux, franc et catégorique, donnant ainsi un noble modèle aux religieux et nous notons cette position de principe qui en dit long sur l'Islam de tolérance, et sur le rôle pionnier d'Al-Azhar. Le deuxième message était le texte intégral du discours du Président américain au Centre Islamique à Washington, qui contient le retrait de sa déclaration à propos des Croisades et sa confirmation que l'Islam est une religion de tolérance et de paix.

Quelques jours plus tard, s'est tenue la conférence internationale de presse, pendant laquelle, le Grand Imâm a fait un exposé complet de la différence entre le terrorisme et la lutte légitime, l'avis définitif et catégorique de la charia musulmane à ce sujet ainsi que la position de l'Islam de tolérance à l'égard du fait de tuer des innocents civils désarmés. Le Grand Imâm n'a pas voulu parler deux langages comme les politiciens; en conséquence, sa philosophie et l'avis de la charia étaient les mêmes, concernant les événements de New-York, la guerre en Afghanistan ou sur le sol palestinien.

Bref, le langage de la foi et de la vérité est un tout, indivisible. Vient, encore une fois, le rôle joué par le Comité Permanent d'Al-Azhar pour le Dialogue des Religions récoltant ce qu'il a semé depuis 98, lorsque le Conseil Pontifical du Dialogue des Religions au Vatican lance alors un appel au Comité d'Al-Azhar pour prendre une position commune à l'égard du terrorisme et de la tolérance. De même, lorsque la plus haute institution religieuse en Angleterre, l'Eglise anglicane, à sa tête la Reine et dirigée par l'archevêque, Dr Carey, a absolument insisté à conclure un accord avec le Comité Permanent d'Al-Azhar semblable à l'accord de 1998 avec le Vatican.

Mais avant de former un comité commun officiel, ont eu lieu les événements de New-York, alors, Al-Azhar et l'Eglise anglicane ont publié un communiqué commun exprimant l'alliance de la foi, de l'humanisme, et de la justice qui refuse l'extrémisme, la violence et le terrorisme. Ainsi, et au cœur de la guerre frénétique contre l'Islam, Al-Azhar a-t-il pénétré le monde occidental en tant que grande référence pour un langage liant la foi, la raison et l'intérêt de l'Homme et de l'humanité. Al-Azhar et son Comité de Dialogue ont agi par les moyens modernes de communication, à savoir l'internet, pour diffuser leur position documentée. Il n'était pas étonnant, par la suite, que les responsables égyptiens demandent à l'Allemagne, l'Angleterre, l'Autriche, l'Italie, au Vatican et même à l'Iran, pendant plus d'un mois, de rencontrer le Grand Imâm pour écouter l'opinion du véritable Islam concernant ce qui se passe sur la scène mondiale.

L'Autriche a même demandé, par l'intermédiaire de Madame le Ministre des Affaires Étrangères, Benita Ferrero Waldner, qui a fait preuve d'intelligence, d'enthousiasme, d'un grand sens d'organisation et de réalisme, de choisir Al-Azhar et le Comité Permanent du Dialogue des Religions pour qu'ils soient une partie permanente dans la préparation d'un colloque international pour le dialogue, à Vienne, pour transformer le dialogue de l'élite , comme l'a précisé le Ministre, en un dialogue des peuples. Pendant l'entretien que j'ai eu avec elle, je lui ai présenté tous les documents concernant le colloque de la jeunesse et le dialogue tenu à Paris par l'Association de l'ADIC (Union Internationale pour le Dialogue Judéo-Islamo-Chrétien et l’Education de la Paix), que j'ai l'honneur de présider.
Elle a jugé ces documents importants pour la préparation du prochain colloque de Vienne. J'en profite pour signaler que l'Autriche est le seul pays européen où il n'y a pas eu un seul acte contre les Musulmans après les événements de New-York.

La deuxième riposte musulmane : Le Forum Mondial du Dialogue au Caire
Un langage unique contre le terrorisme Ensuite a eu lieu le Forum Mondial du Dialogue, présidé par le Docteur Hamid Al-Reffai, connu pour ses qualités d'organisateur. Ce Forum émane du Conseil Islamique International pour la Prédication et le Secours, présidé par le Grand Imâm et qui réunit plus de 60 organismes, institutions et associations travaillant dans le domaine caritatif. Le Forum s'est tenu le 28 octobre 2001 ; y ont été conviés les représentants des grandes églises mondiales notamment le Vatican, le Conseil Mondial des Eglises, ainsi que les représentants des Eglises Orientales afin de préciser la position des religions à l'égard du terrorisme. Ce qui est important dans le message que le Forum a adressé au monde, est que ses recommandations furent communes aux Musulmans et aux Chrétiens. Un seul langage a été tenu, même si les sources de la pensée étaient multiples.

Dans un premier lieu, les recommandations ont réussi à condamner d'une manière claire et explicite le terrorisme, et en deuxième lieu, à réclamer la protection du droit palestinien légitime à un Etat indépendant et l'entretien des Lieux Saints à Jérusalem. Les recommandations ont réussi, aussi, à condamner le terrorisme, et accorder aux citoyens Afghans désarmés, hommes, femmes et enfants le droit à toute protection et accès aux soins nécessaires surtout que ces derniers n'ont aucun rapport avec les actes de terrorisme. Le représentant des églises, Dr Tareq Mitri a déclaré : "nous voulons faire entendre ensemble la voix du dialogue des religions faisant face à la voix de la rupture, au racisme, à l'hostilité à un groupe religieux ou national précis". Mgr Michael L. Fitzgerald, le représentant du Conseil Pontifical pour le Dialogue Inter-Religieux au Vatican, a délivré le message suivant : « Le Pape n'a cessé depuis le 11 septembre, de faire appel à la paix et à la justice et à souligner l'importance du rejet de tout ce qui mène à la violence. Il faut combattre tout ce qui risque de faire exploser la planète et diviser l'humanité ». Son éminence, Cheikh Fawzi Al Zefzaf, Président du Conseil Permanent d'Al-Azhar pour le Dialogue des Religions et le représentant du Grand Imâm, a exposé un point de vue qui souligne que l'unique alternative du choc des civilisations et des religions, est le dialogue des religions et des civilisations.

De même, il faut faire connaître les efforts déployés par le Comité sur la scène internationale depuis la première minute qui a suivi le 11 septembre visant la coopération et la déclaration d'une action commune avec les institutions religieuses mondiales qui collaborent avec nous. Ceci pour présenter un langage et une pensée d'un dialogue qui refusent avec véhémence toute pratique d'extrémisme, de violence et de terrorisme. Dr Hamed Ahmed Al-Reffai, Directeur du Forum a rappelé aux présents que le terrorisme est un tout, indivisible et par la suite, la position à adopter vis-à-vis du terrorisme doit être commune selon des critères inchangeables. D'ailleurs, le colloque a adopté cette idée et l'a noté dans le communiqué de clôture. Cheikh Al-Qaradawi a pris la parole pour défendre les innocents et les personnes désarmées du peuple afghan. De même, il a démasqué la pensée de fanatisme et du terrorisme loin de toute référence religieuse. L'intervention du représentant de l'Iran chiite, Ayatollah Taskhiry, s'accordait dans ses grandes lignes, avec l'opinion des dirigeants sunnites, donnant, ainsi, la preuve tranchante qu'il est la bonne personne à la bonne place, en tant que Président du Comité du Rapprochement entre les courants religieux en Iran.

Tous les présents à ce Forum, ont assisté aux échanges de salutations amicales et de cordialité, entre Ayatollah et le Grand Imâm. Ils ont aussi remarqué que ces positions correspondaient à celles des églises dans le monde et que le litige ne remet pas en cause l'affection. Dr Mahmoud Al-Cherif, comme d'habitude, représentant de la pensée sage et du juste milieu, intervenait de temps à autre, en tant qu'arbitre des débats, faisant l'équilibre entre la raison et les émotions. Nous disons aussi que le discours, les idées et la franchise de Sa Sainteté le Pape Shénouda III représentent toujours un symbole cher à nos esprits et à nos cœurs. Car il incarne aussi une profonde foi patriotique reconnue par tous et une future perspective qui va en parallèle avec son savoir et sa culture. Le discours de clôture revenait au Grand Imâm, devant le Forum, pour préciser que la position d'Al-Azhar est basée sur trois points inséparables:

Le premier : la condamnation du terrorisme sous toutes ses formes qui s'attaque aux innocents et aux personnes désarmées.
Le deuxième : il est naturel que les agressés punissent les terroristes et les présentent devant les instances réclamant une justice équitable.
Le troisième : la logique qui nous interdisait de tuer des innocents et des personnes désarmées, à New-York et à Washington, est la même qui fait que nous refusons de voir tuer des hommes, des femmes et des enfants désarmés en Afghanistan qui n'ont rien à voir dans les actes terroristes.

La troisième riposte musulmane : Le Djihad, ses conditions et ses règles
A travers les époques et les siècles, un désaccord profond a vu le jour entre Musulmans et Chrétiens à propos du terme "Djihad". A chaque conflit entre des pays ou des peuples, dans la plupart des cas, entre Musulmans et un pays occidental généralement chrétien, apparaissent des courants importants dans la presse occidentale pour assurer que les Musulmans ont décidé de mener le Djihad contre l'ennemi. L'interprétation courante et injuste du mot Djihad soutend que le Musulman tue les non-Musulmans pour exprimer sa colère. Pendant cette période, aucune institution religieuse musulmane, faisant autorité, n'a profité de l'occasion pour donner une définition du mot Djihad. Puis vint le jour où Al-Azhar, lors d'une réunion historique de l'Institut des Etudes Islamiques, le plus grand organisme au sein d'Al-Azhar sous la Présidence du Grand Imâm, rassemblant l'élite des savants de l'Islam, a défini et précisé les significations du terme Djihad. Nous nous contenterons ici, de publier le texte intégral de la partie consacrée au mot Djihad, tiré du document historique du communiqué du Comité des Recherches publié officiellement le dimanche 4 novembre 2001.

On peut le résumer ainsi : "Le terrorisme est le fait de terroriser les innocents, détruire leurs intérêts, les fondements de leur vie, transgresser leurs biens, porter atteinte à leur honneur, à leur liberté et à leur dignité humaine semant perversion et corruption ici-bas ». Il est tout à fait légitime pour le pays qui subit le terrorisme criminel sur son territoire de rechercher les criminels et les présenter aux autorités judiciaires pour qu'ils soient jugés de manière équitable".

1- Le Djihad Islamique "est déployé des efforts, pour défendre la vérité, pour repousser l'injustice et soutenir la justice, établir la paix et la sécurité dans tous les domaines de la vie".
2- Le combat que l'Islam a légiféré ne doit se concrétiser que dans le cas d'une nécessité exceptionnelle, et dans deux cas :
• Défendre la patrie contre toute occupation du territoire, violation des biens. Combattre la colonisation qui expulse les Musulmans de leurs domiciles ou habitations, ceux qui aident des actes pareils, ainsi que ceux qui dénoncent les pactes.
• Subir des menaces dans la pratique de la foi et forcer certains Musulmans à changer de religion ou les priver de la liberté à l'appel pacifique à l'Islam. "Allah ne vous défend pas d’être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattu pour la religion et ne vous ont pas chassé de vos demeures. Car Allah aime les Justes. Allah vous défend seulement de prendre pour alliés ceux qui vous ont combattus pour la religion, chassés de vos demeures et ont aidé à votre expulsion. Et ceux qui les prennent pour alliés sont les injustes". Sourate Al-Moumtahana Même quand les Musulmans sont obligés de mener un combat pour défendre leur patrie et protéger leur liberté de croyance, l'Islam précise des règles claires interdisant de tuer les non combattants civils, de maltraiter les prisonniers, de mutiler les cadavres ou détruire les services, les lieux et les bâtiments qui n'ont pas de rapport avec les champs de bataille.

La quatrième riposte musulmane :
Pour que notre voix arrive jusqu'aux centres du pouvoir dans le monde chrétien, et en coordination avec le Grand Imâm, j'ai effectué une visite en Europe : à Vienne, la capitale de l'Autriche, pour coopérer avec leurs universités et leurs autorités afin de tenir un colloque international pour le dialogue, comme cela a été expliqué. J'étais aussi à Londres pour consolider les relations avec l'Eglise Evangélique et à Genève pour rencontrer le Conseil Mondial des Eglises. J'ai eu un grand nombre d’entretiens téléphoniques avec le Conseil Pontifical au Vatican. Toutes ces actions avaient une seule philosophie : « ne pas laisser l'Islam seul dans cette étape sinon le dialogue perdrait sa légitimité ».

Conclusion souhaitée :
communiquer à travers les médias, ensuite les médias et enfin les médias. Avant de conclure cet article, il me reste à évoquer le sujet de l'Islam et de son image à l'étranger. Les Musulmans subissent une injustice flagrante à cause de la généralisation de certains jugements à leur égard. Ce sujet restera, à mon humble avis, une question de relation avec les médias internationaux. Pour que nous soyons objectifs, nous devons nous préparer à découvrir les clés de cet Islam de l'étranger et la manière de le traiter. Il faut que nous évitions de généraliser, tout le temps, les jugements ce qui pourrait aboutir à un dialogue de sourds qu'on évoquera dans un autre article.